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F Football et Comité National olympique français |
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Deux femmes dans la tourmente Hasard ou pas. Toujours est-il que deux femmes qui occupent des postes importants dans le sport français mais qui viennent surtout du football, sont actuellement dans la panade. D'un côté, Brigitte Henriques est arrêtée depuis le 12 octobre, victime d'une sorte de burn-out. Elle ne peut donc diriger physiquement le comité national olympique et français dont elle est la présidente . Cela fait deux mois qu'elle brille par son absence mais comme elle s'accroche au pouvoir, elle ne veut surtout pas lâcher la présidence même si à environ dix huit mois des Jeux de Paris, ils sont nombreux à s'interroger pour savoir qui dirige vraiment le sport français. Pour remplacer provisoirement Brigitte Henriques, ancienne internationale de l'équipe de France de football, ils sont quatre personnes à diriger l'institution française du sport. Une situation qui ne peut être que provisoire évidemment. On ne fait pas de cadeau à Brigitte Henriques qui s'est débarrassée de son secrétaire général Didier Séminet qui à son tour a porté plainte pour dénonciation calomnieuse. D'autant et ce n'est pas un bon point pour la présidente, elle a trempé dans de petites affaires comme par exemple les frais de voiture du CNOSF et taxi qui conduisait sa fille à l'école. C'est pas sérieux et surtout pas du tout honnête au moment où partout en France, les dirigeants des clubs sont totalement bénévoles. "Il faut que la situation se régularise", affirme le président de la F F d'athlétisme André Giraud. La question qui se pose aujourd'hui est la suivante: combien de temps encore Brigitte Henriques va-t-elle tenir? Des candidats se sont manifestés, le dernier en date et c'est très sérieux concerne l'actuel président de l' Union Cycliste Internationale David Lappartient qui a fait ses preuves et surtout est un peu poussé en avant par le Comité International Olympique. Ce dernier n'apprécie pas du tout ce qui se passe en ce moment à Paris L'ancien champion olympique du 110m haies Guy Drut qui est membre du C I O estime que "deux clans s'opposent et ils irréconciliables". Mais il n'est pas seul car l'ancien champion olympique d'équitation Pierre Durand est aussi un candidat sérieux. Bref, les prochaines semaines seront décisives pour Brigitte Henriques qui s'accroche à son poste avec l'énergie du désespoir. Tout se passe à Paris et dans les provinces, on fait semblant de croire que tout marche bien alors que c'est totalement faux. L'autre dirigeante en disgrâce est la directrice de la Fédération française de football Florence Hardouin à qui est reproché son management et son autorité. Longtemps, elle fut protégée par son président Noël le Graët mais ce dernier qui connait aussi sa part de problèmes, ne serait plus loin de lâcher Florence Hardouin sur l'autel de la transparence. Il est vrai aussi que plusieurs membres importants de la F F F comme l'ancien pro Albert Gemmrich poussent Noël le Grâet à se débarrasser de Florence Hardouin. Et puis quand un bateau a tendance à prendre l'eau, chacun se défend et oublie le voisin. Pour l'heure, Noël le Grâet réside dans une suite somptueuse au Qatar et oublie un peu ce qui se passe en France. Son objectif: conserver son image de président de la F F F par n'importe quel moyen. Mais après tout, le sport est à l'image de la vie: il a ses mauvais côtés. Et ce n'est hélas pas terminé car nous aurons l'occasion de stigmatiser les aspects négatifs. A commencer par les finances qui sont en nette augmentation car à Paris, on ne lésine pas sur les cérémonies d'ouverture et de clôture, la sécurité. Le garnd patron des Jeux de Paris Tony Estanguet n'est pas au bout de ses peines. Lionel Herbet
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