VILLE DE PICQUIGNY

Vendredi 29 Mars 2024 - Ste Gwladys

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LES ARCHIVES DE LIONEL HERBET


TITRE: J'ai mal à mon Sport
Depuis toujours, le Sport a été pour ce qui me concerne, un fidèle compagnon. Grâce au Sport, j'ai pu exercer un métier passionnant mais qui, au fil du temps, a complètement changé. Ne serait-ce qu'en raison des relations entre sportifs et journalistes et il est évident que la télévision a changé la donne. On pourrait même préciser les différentes chaines de télévision qui se livrent une guerre impitoyable pour recueillir le maximum d'audience. Une chaine qui organise la retransmission d'un simple match en fait une promotion anormale. Exemple, France 2 diffuse une simple épreuve cycliste et celle-ci devient un véritable évènement. Mais cette course est complètement ignorée par les autres chaines. Des exemples, nous pourrions en donner de nombreux. Mais ce qui nous fait aujourd'hui sortir de notre réserve, c'est l'amoncellement des affaires graves qui polluent aujourd'hui le monde sportif. Des faits qui dépassent largement le cadre sportif pour entrer dans le domaine de la Justice. Deux grandes Fédérations françaises sont touchées. D'abord le rugby avec ce procès qui se déroule en ce moment dans la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Cinq hauts responsables, à commencer par le président et ancien Ministre Bernard Laporte sont chaque jour auditionnés. Evidemment, l'argent est au coeur du problème. Hélas, ce procès est totalement ignoré de l'ensemble des médias parisiens et de province. Seul l'Equipe qui a dénoncé les agissements de Bernard Laporte et consorts relate chaque jour le déroulement du procès. Ce qui arrive au sein de la Fédération Française de football n'est guère mieux sauf qu'elle concerne surtout le président Noël Le Graët. Cette fois, il ne s'agit pas d'argent mais de sexe et d'alcool. Peut-être que samedi un dirigeant d'un club de la Somme aura-t-il l'occasion d'évoquer le sujet à l'occasion de l'assemblée générale du district de la Somme? Car au niveau des médias, à l'exception de So Foot, c'est le silence total. Et puis, il y a le patinage artistique touché par de nombreuses affaires de harcèlement sexuel. Ces derniers temps, une joueuse encore en activité, a décidé de franchir le pas et d'aller devant la Justice. Fiona Ferro a porté plainte contre son propre entraineur et elle a le soutien de la pionnière Isabelle Demongeot qui a été la première en France à porter l'affaire sur la place publique en 2013.. Au sein de la grande famille olympique, au CNOSF, il semble que les relations entre la présidente Brigitte Henriques et son secrétaire général Didier Séminet ne soient pas au beau fixe. A moins de deux ans des J O, c'est pas sérieux. Abordons maintenant la violence dans les stades. A Nice la semaine dernière mais la faute incombait surtout aux supporters allemands. Hier soir, à Metz, un match de L2 a été interrompu plus d'un quart d'heure car un spectateur avait menacé l'arbitre. .Et puis, il y a l'affaire Pogba, la déclaration maladroite de Christophe Galtier, la venue d'un huissier au Camp des Loges pour constater qu'une joueuse n'a pas le droit de s'entrainer avec ses équipières du PSG.. Et ce n'est pas fini hélas. Et pourtant, même si en ce moment, le Sport ne se porte pas trop bien, je continue et je continuerai à l'aimer. Même si les mentalités ont beaucoup évolué depuis cette époque où j'avais la chance d'assister aux Jeux Olympiques de Rome et de pouvoir me balader tranquillement dans la capitale romaine et d'entrer sans difficulté dans le village olympique afin de rencontrer les champions de cette époque Michel Jazy et Michel Bernard qui étaient mes idoles. Lionel Herbet.

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TITRE: J'ai eu la chance de côtoyer Jean Pierre mais aussi Jean François Pernaut
SOUVENIRS Ce mercredi 2 mars, Jean Pierre Pernaut est décédé des suites d'un cancer et il a rejoint, là haut, son frère Jean-François mort voici quelques années. J'ai eu la chance d'avoir connu, approché et sympathisé avec les deux frères, originaires de Quevauvillers. Jean François, on le connaissait en tant que médecin, installé à deux pas de la gare Saint Roch à Amiens, près du Coliseum. Il était particulièrement attaché au club de hockey sur glace, les Gothiques. Régulièrement, à chaque match, Jean François se trouvait à l'intérieur de la patinoire, pendant les matches, prêt à intervenir dès qu'un joueur était blessé. Jean-François était le médecin officiel des Gothiques. Mais Jean François était pour nous, un ami, un jeune homme que nous avions croisé à la Cité scolaire d'Amiens alors que nous étions tous les deux des élèves de 6e. Pour être franc, jamais nous n'aurions, imaginé, étant donné notre turbulence, que plus tard, l'un serait un médecin réputé et l'autre journaliste. Quant à Jean-Pierre, il était plus jeune que Jean-François. Jeune journaliste sportif au Courrier Picard, avec comme chef de service Maurice Gest, le père d'Alain, Président d'Amiens-Métropole, chaque jour j'allais rejoindre dans le bureau de la rédaction sportive, ma vieille machine à écrire au 14 de la rue Alphonse Paillat. Un jour de 1972, je vis qu'un jeune était en stage avec un journaliste que j'appréciais beaucoup: Fernand Guay. Durant quelques mois, Jean-Pierre Pernaut a donc travaillé au Courrier Picard, à quelques mètres de mon bureau et je suis certainement le dernier témoin vivant de cette expérience. Peu après, Jean Pierre découvrait le monde de la télévision et il y a effectué non seulement une belle carrière mais il a surtout fait mieux connaître notre région et Amiens. A cette époque, le hockey sur gazon était un sport en vogue à Amiens. Mon premier reportage sportif lors de mon intégration, fut du reste un match de Première Division du championnat de France entre Amiens et Lyon. A cette époque, chaque année, se déroulait le tournoi international de Pâques et qui obtenait un vif succès sportif et populaire. Jean Pierre pratiquait en effet le hockey sur gazon et il jouait attaquant, sur un côté. Il allait vite, très vite même et les terrains n'étaient pas en synthétique. Alors, il arrivait que Jean Pierre aille plus vite que la petite balle blanche.. Par la suite, Jean Pierre montait à Paris et c'est plusieurs années après que je l'ai contacté afin qu'il vienne à la Licorne donner le coup d'envoi d 'une rencontre. J'avais en effet intégré l'ASC et aimait faire venir des champions ou personnalités à donner le coup d'envoi d'un match. J'étais passé par son service à TF1 et un dimanche matin, alors que j'étais parti à Airaines avec mon équipe de jeunes de football de Picquigny, Jean Pierre m'a appelé. Tout de suite, il m'a donné son accord et ce fut donc en ami qu'il est venu. Nous étions au mois de mars 2 004 et c'était un match de coupe de France entre l'ASC et Dijon. Nous avons repris l'interview que nous lui avions consacré dans notre magazine OBJECTIF FOOT publié avant chaque rencontre. Jean Pierre Pernaut avait rencontré notamment le président Pascal Pouillot et l'ancien international Dominique Rocheteau (notre photo). Jean Pierre aimait profondément l'ASC à qui il voyait un destin en Ligue 1: "Quand j'étais jeune, j'allais voir les matches de foot à Quevauvillers. Mais je n'y ai jamais joué et j'étais incapable de taper dans un ballon. Etudiant à la Cité scolaire d'Amiens, je me suis mis à pratiquer le hockey sur gazon et même le rugby quand j'étais en 6e et 5e. J'étais même le capitaine de l'équipe." C'est surtout dans le hockey sur gazon que Jean Pierre a brillé et ce, durant une dizaine d'années. Il a notamment joué aux côtés de grands joueurs tels les frères Delavenne. En ce qui concerne l'Amiens SC, il nous avait avoué qu'il était un véritable accroc du club et chaque lundi matin, il consultait la presse pour connaître le résultat du week-end. Avant le coup d'envoi de ce match de coupe de France contre Dijon, Jean Pierre Pernaut avait conclu: "Chaque semaine, je consulte le classement et j'aimerais bien qu'Amiens soit en traits gras c'est à dire dans les trois premiers. Cela me fait réellement plaisir de voir qu'Amiens est aujourd'hui un grand club. avec un grand stade de la Licorne dans une grande ville". Jean-Pierre Pernaut avait conclu l'entretien en formulant le voeu que l'ASC accède un jour en L1. Le voeu de Jean Pierre Pernaut a été exaucé. Au revoir Jean Pierre et merci encore d'avoir parlé à la télévision de notre Région avec autant de passion. Lionel HERBET

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TITRE: Plongeon dans le passé à l'Amicale Sportive de Picquigny
Voilà un document qui nous ramène des dizaines d'années en arrière. Nous sommes sûrement au début de la période qui a suivi la deuxième guerre mondiale. L'Amicale Sportive de Picquigny a repris timidement son activité et les rencontres du dimanche après midi ont lieu sur un terrain qui, aujourd'hui, est .. un champ juste au dessus de l'actuelle rue Jean Choquet. Un terrain qui avait cette particularité d'être en pente et ce serait évidemment impossible aujourd'hui où les normes sont plus contraignantes. Pour les anciens de Picquigny, cette photo va rappeler des souvenirs et certains de nos lecteurs auront même cette pensée: mais il a joué au football. Il semble qu'à cette époque, le président était M. Bleux (debout à droite) qui était gendarme et dont le fils Michel jouait avant de devenir arbitre. Debout à gauche, nous reconnaissons M. Dubois arbitre. Accroupi à gauche, l'homme à la casquette est M. Fessier qui tenait le café géré aujourd'hui par M. Mme Becue. Sur la photo, citons en vrac Pierre Friscourt, Louis Hédin, Merchez, Pierre Padé, Soyez, Chovaux, Robert Saintyves, Gilbert Hustache.

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TITRE: Histoire: A 50 ans, Raymond Josien se lance dans le champignon
Nous sommes au coeur de l'été 1989. Une période charnière à Picquigny qui après douze ans de "règne" Jean Hervy, voit apparaître en tant que maire Romain Zurek. A la fin juillet, un couple d'habitants de Picquigny est mis à l'honneur dans le Courrier Picard. Il s'agit en effet de M.Mme Raymond Josien qui ont décidé de se lancer dans la culture du champignon. Soit quelque chose de franchement exceptionnel dans notre village. Cadre dans la métallurgie et spécialiste du conditionnement d'air, Raymond Josien est âgé de 50 ans. Mais il a une grande passion qu'il tient à assouvir totalement: il s'est lancé dans la culture du champignon. une grande première dans la région. Raymond Josien démissionne et quitte son emploi. Il entraîne son épouse dans la culture du champignon. Au début, l'aventure tourne plutôt au fiasco mais Raymond Josien est quelqu'un de têtu. Il insiste et prépare lui-même le matériau sur lequel les champignons doivent pousser. Il installe une immense dalle coulée auprès du corps de ferme qu'il a racheté. il s'occupe avec soin du .. fumier de cheval. Mais c'est la déception et le champignon ne pousse pas. Raymond Josien est le seul qui croit encore en son histoire de champignon puisque sa femme et sa fille se sont découragées. Mais nous l'avons dit, Raymond Josien est un homme qui croit toujours en ce qu'il fait. Il change dé méthode. Il achète des sacs préensemencés et la réussite viendra. Raymond Josien est récompensé. Il a un secret qu'il ne tient pas à dévoiler. "Aucun manuel n'enseigne la culture du champignon, dit-il. Il faut sentir les besoins du champignon rien qu'en touchant la terre. Il faut apprendre sur le tas". Arrive alors le moment où il faut procéder deux fois par jour à la cueillette. Le produit est sain et frais et la vente se fait alors auprès des comités d'entreprise, des commerçants locaux mais aussi les maraichers. Bref, le champignon va connaître ses heures de gloire à Picquigny. Grâce à M.Mme Josien à qui nous avons voulu rendre hommage aujourd'hui. Tout comme au photographe du Courrier Picard, Frédéric Mons, un ami et qui a par la suite rejoint le journal l'Equipe. Lionel Herbet

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TITRE: Histoire: 26 ans après renaissance des Six Heures de Picquigny
Histoire: Le 18 août 1963, à l'initiative de votre serviteur et du Groupement des Commerçants de Picquigny présidé par M. Fertel, s'était déroulée une épreuve originale: les Six Heures de Picquigny à la marche. Un jeune du village Jean-Claude Joseph l'avait emporté et il avait marché six heures avec des .. chaussures de ville. Longtemps, cette épreuve n'a plus été organisée. Mais le 27 août 1989, à l'initiative cette fois de Maurice Herlein, cette épreuve est de nouveau organisée. Jean Michel Herlein est le président d'une nouvelle association: l'Amicale des coureurs à pieds de Picquigny. Il s'agit toujours des Six Heures de Picquigny, non plus en marchant mais en courant. L'épreuve sert même de préparation pour les 100Km du Val de Somme. Coureur cycliste, neveu de l'ancien professionnel Pierre Pardoën, Jean Michel Seguin s'impose facilement et il couvre la bagatelle de 80km en six heures. Jean Marc Herlein, le fils de Maurice termine 2e avec 76 km et un certain Jean Paul Pierre 9e. Une autre épreuve a lieu et en cette année 1989, il s'agit de célébrer le 14 juillet 1789. De nombreuses personnalités locales, maires et le député M. Dessein qui est costumé et adopte un train de sénateur sont au départ. Ces personnalités ont à parcourir la distance de 1789 mètres. Récemment élu maire de Picquigny, Romain Zurek est présent avec son ami Cyrille Dejonckheere et votre serviteur qui pour rien au monde n'aurait voulu rater ce grand moment. Lionel Herbet
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