VILLE DE PICQUIGNY

Vendredi 29 Mars 2024 - Ste Gwladys

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LES ARCHIVES DE LIONEL HERBET


TITRE: La chasse a toujours fasciné à Picquigny
Lors de la dernière réunion du conseil municipal de Picquigny, il a été question de la chasse ..au marais. Et notamment du renouvellement de la location de la grande hutte et de Piremont. Le maire a tenu à rappeler que le bail de la grande hutte avait été conclu pour une durée d'un an à compter du 1er aout 2019 et qu'il convenait donc de le renouveler. Les élus ont donc voté le renouvellement jusqu'au 1er aout 2021 mais il a demandé que l'association de la grande hutte tienne une assemblée générale et qu'elle soumette ses compotes à Philippe Bruneel qui joue souvent le rôle de commissaire aux comptes pour diverses associations locales. Il a même été demandé que le président communique à la mairie la liste des 32 chasseurs qui devront payer leur droit de location à la mairie directement. On le sait depuis longtemps, les relations enter les chasseurs et la municipalité n'ont pas toujours été idéales tout comme du reste entre les chasseurs eux-mêmes. Certains ont même, selon José Herbet, eu un comportement déplorable lors de la dernière assemblée générale en 2019. Le maire a rappelé qu'il ne voulait plus assister à ce genre de spectacle. Quant à la hutte de Pirémont, là aussi la mairie tient à avoir la main mise ne serait-ce que par le règlement de la cotisation qui se fera en mairie. Les chasseurs devront présenter l'attestation d'assurance et le document prouvant la validation du permis de chasse. On le sait à Picquigny existe aussi la chasse en plaine qui recueille toujours autant de succès et qui possède sa propre organisation. Cela nous ramène au mois de mai .. 1973 avec une assemblée générale tout à fait exceptionnelle. En ce sens que pour la première fois, la présidence fut assurée non pas par un propriétaire mais un chasseur. Il faut se souvenir que longtemps les chasseurs de Picquigny avaient l'occasion de pratiquer leur passion sur des terres qui ne leur appartenaient évidemment pas. D'où le fait que le président était automatiquement un propriétaire. En 1973, évènement important puisque le président propriétaire M.Jean DELORY décidait de laisser la place à un non propriétaire M.Louis HEDIN qui par ailleurs était maire-adjoint. Cette passation des pouvoirs s'est déroulée dans une certaine harmonie. Louis Hédin devait lancer cet appel: "La saison sera suivie avec intérêt. Je reste optimiste. C'est une confiance et un honneur qui nous sont accordées. Je fais appel à tous pour ne pas décevoir les propriétaires. Un règlement sera édité dans le but de faire respecter une certaine discipline. Il n'y a aucune discordance entre les chasseurs et les propriétaires. Il s'agit d'une relève et d'une innovation." Louis Hédin concluait son propos en affirmant qu'il n'était nullement question d'une fusion entre la chasse au marais et la chasse en plaine. Quant à M. Jean Delory, il était quand même amer car il se montrait déçu de l'attitude de certains chasseurs ce qui l'avait amené à démissionner non seulement de la présidence mais aussi de celle de simple membre. "Depuis sept ans, nous avons œuvré pour le bien être de tous avec comme seul objectif la pratique pour tous de la chasse. Hélas, le comportement et la mauvaise foi de certains chasseurs m'ont amené à revoir ma position et à démissionner de la société". Louis Hédin était alors au pied du mur et il devait établir un règlement. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: les joueurs de football s'entrainent en nocturne
Nous sommes en novembre 1973 et on le sait depuis un précédent article, les joueurs de l'Amicale sportive de Picquigny s'entrainent sur le terrain qu'ils utilisent depuis une bonne dizaine d'années. Malheureusement, l'hiver ils ne peuvent s'entrainer et du coup progresser car ils n'ont pas d'installations nocturnes. La municipalité de Picquigny qui est dirigée par Jean Jacques Rousseaux va remédier à cette lacune. C'est ainsi qu'elle installe des projecteurs dans le ..Fossé de la Ville. La nouvelle est accueillie avec satisfaction par les licenciés et dès la première séance, une quinzaine de jeunes vont pouvoir s'entrainer le soir sous la direction de Paul Fourquier. Les joueurs prennent beaucoup de plaisir d'autant que l'éclairage est bon. Il permet même un petit match amical qui est disputé un soir. Toutefois, le conseil municipal tient à préciser que ces installations en nocturne ne sont pas exclusivement réservées aux joueurs de l'ASP. Par exemple, on imagine déjà que des concours de pétanque pourraient se disputer mais pas l'hiver évidemment. Pour mémoire, nous rappelons que le Fossé de la ville a servi de cadre à des rencontres de ballon au poing et de longue paume et qu'il y avait même à cette époque, un sautoir Cette saison 73-74, l'ASP comprend deux équipes seniors et une de cadets qui est entraînée par Bernard Fréville. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: Fin 1972 la nouvelle caserne de gendarmerie de Picquigny inaugurée
Nous sommes à la fin de l'année 1972 et la rue Jean Choquet à Picquigny fait peau neuve. Dans un premier temps, il y eut la création d'un nouveau lotissement appelé Lotissement de la Jatelette et qui permet à dix jeunes couples du village de devenir propriétaires. A l'époque, la municipalité de Picquigny avait innové en permettant à de jeunes gens du village d'acheter dans un premier temps le terrain puis leur maison à un prix très correct. Quasiment en face de la première maison de ce lotissement, est construite la nouvelle gendarmerie du village. Fin décembre, les gendarmes et leur famille prennent possession de leur nouvelle résidence. La nouvelle caserne comprend en effet six logements et à l'époque, la brigade est dirigée par Gaston Magnier. Pour les six gendarmes qui seront bientôt sept, il s'agit d'un beau cadeau de fin d'année. Cette nouvelle gendarmerie est construite à environ deux cents mètres de l'ancienne gendarmerie qui existait depuis ..1895. Une époque qui voyait les gendarmes effectuer leurs rondes ..à cheval. Mais avant 1895, la gendarmerie se trouvait … sur la place de Picquigny à l'emplacement de ce qui fut une droguerie et aujourd'hui le cabinet médical de la localité. Cette ancienne gendarmerie avait été construite avec des pierres du château à l'instar de la maison du pharmacien qui était la plus ancienne de Picquigny (voir article précédent). Quand ils prennent possession de leur nouvelle caserne, les gendarmes sont évidemment heureux. En effet, la précédente gendarmerie n'offrait plus de bonnes conditions d'hygiène car il n'y avait qu'un w.c collectif et un lavabo par famille. Lors de réception provisoire des locaux, le maire de Picquigny Jean Jacques Rousseaux devait accueillir de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Lieutenant-Colonel Bonneaudeau Commandant du Groupement de Gendarmerie de la Somme. Celui-ci déclara que cette caserne de Picquigny était une des plus belles du département. Un compliment qui fit évidemment plaisir à M. Loncke maître d'oeuvre et qui avait conçu entièrement cette gendarmerie. Prochain article: Les joueurs de l'ASP s'entrainent en nocturne. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: 25 mai 1915 le général JOFFRE à Picquigny
Aujourd'hui, nous allons faire revivre un évènement important de la vie de Picquigny durant la première guerre mondiale. Il s'agissait tout simplement de la venue à Picquigny le 25 mai 1915 du Général JOFFRE. Quand nous avons écrit cet article dans le Courrier Picard du 15 novembre 1972, nous avions eu la chance d'interrroger un témoin direct de la venue de JOFFRE à Picquigny. Cet homme avait à l'époque 92 ans et il avait gardé bon pied bon oeil et sa mémoire était intacte. Cet homme s'appelait M. PAILLART et il avait été greffier de justice. Il habitait rue des Chanoines et il avait été également un membre très actif du club de longue paume qui existait dans notre village. M.PAILLART nous avait fait revivre la venue de JOFFRE: "Le général JOFFRE devait venir incognito à Picquigny. Personne ne le savait mais recevant chez moi régulièrement des officiers, j'ai pu apprendre la nouvelle. Je suis alors descendu dans le village suffisamment tôt avant qu'il ne soit quadrillé". Durant cette période, les combats faisaient rage du côté d'Albert et à Picquigny, il y avait plus de 3000 soldats français, anglais, australiens et même des spahis marocains. Au début de la guerre, M.PAILLART qui avait 34 ans avait été exempté mais il fut rappelé en 1917. Il a vu de près JOFFRE qui passait en revue les troupes françaises "Je l'ai vu sortir du quartier général qui était commandé par le général CONNEAU mais j'ai toujours ignoré les raisons de sa venue à Picquigny". M.PAILLART se souvenait parfaitement que la place de Picquigny avait été balayée et qu'il était impossible pour les habitants d'approcher le général JOFFRE. Du reste nombreux furent les habitants à se demander pourquoi il y avait tant de déploiement de forces. Les deux photos que nous publions nous avaient été remises par M. Roy électricien à Picquigny. Sur la photo du haut, on note que la place est pavée et que sur celle du bas, on remarque quelques enseignes comme le marchand de journaux LE PETIT JOURNAL et dont le propriétaire M.Diot imprimait chaque semaine un journal. Enfin, on remarque que la physionomie de l'ensemble n'a guère changé. Prochain article: Les gendarmes de Picquigny prennent possession de leur nouvelle caserne en 1972. Lionel Herbet
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TITRE: La plus vieille maison de Picquigny date de ... 1674
HISTOIRE Nous poursuivons la série de sujets sur notre village et aujourd'hui, nous allons nous intéresser à cette superbe maison située place de l'hôtel de ville et qui jadis, fut le siège de la pharmacie de Picquigny. Cette pharmacie a longtemps été tenue par M. VANNESTE dont les anciens se souviennent encore. Un jour de 1972, il nous avait reçu et fait découvrir une plaque de cheminée, en fonte, datant de .. 1723. M. VANNESTE avait tenu à nous démontrer que la plaque de cheminée de M.RAMBURE datant de l'année du choléra en 1866 n'était pas la plus ancienne du village. Et pour cause puisque cette plaque en fonte datait en effet de ..1723. Sur cette plaque, figurait un personnage qui pouvait être Bacchus et qui était assis sur une boule. On remarquait la présence de vigne et de grappes de raisin. M. VANNESTE nous signala ensuite que sa pharmacie était sûrement la maison la plus ancienne du village. En effet, sa construction remontait à … 1674 et du reste, à l'extérieur sur un mur, on notait une plaque avec les quatre chiffres. Selon la légende, cette pharmacie avait été construite avec des ruines du .. château avec des pierres dont l'épaisseur dépassait parfois les 60cm. Voici un demi siècle, il n'était pas possible de rénover cette maison qui faisait partie du patrimoine. Les règles étaient en effet très strictes. A l'intérieur, on pouvait admirer des colonnes en bois sculpté et sur lesquelles on distinguait parfaitement des vignes, des fleurs de lys et même un oiseau. M.VANNESTE nous avait ensuite fait visiter la cave voutée. Nous nous imaginions alors que nous étions au château dans les souterrains. Prochain article: Les débuts de l'Amicale des Donneurs de Sang de Picquigny Lionel Herbet
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