VILLE DE PICQUIGNY

Lundi 29 Avril 2024 - Ste Catherine

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LES ARCHIVES DE LIONEL HERBET


TITRE: Histoire: 1978 nouvelle numérotation des maisons
Nous sommes au printemps 1978. Cela fait un peu plus d'un an qu'une nouvelle équipe s'est installée aux commandes de la municipalité de Picquigny. Christian Dufour n'est resté maire que quelques mois et il a laissé la place à Jean HERVY qui a tenu une enseigne sur la place de l'hôtel de ville. Jean Hervy effectuera deux mandats à la tête de notre village de 1977 à 1989. En mai 1978, la municipalité prend une décision qui est vraiment importante: celle de procéder à une nouvelle numérotation des maisons. Les côtés pairs et impairs ne changent pas. Le numérotage devient linéaire c'est à dire qu'on tient compte de la distance qui sépare chaque maison. Cette idée parait farfelue au départ mais elle va s'imposer naturellement. Ainsi votre serviteur qui réside au 384 rue Jean Choquet sait quelle est la distance exacte qui sépare sa maison de la première de la rue. Alors qu'auparavant, elle aurait porté un numéro aux alentours de 50. Cette formule est qualifiée de simple, rationnelle et efficace. Plus la rue est longue et plus les numéros sont élevés comme dans la rue Jacques Duclos devenue ensuite rue Jean Jacques Rousseaux. Cette formule est déjà utilisée dans certaines villes de France. Elle présente un avantage: celui de renseigner les personnes chargées de la sécurité comme les pompiers sans oublier les facteurs dont la tâche est facilité dans la distribution du courrier. La pose des nouvelles plaques est effectuée par deux employés municipaux comme par exemple sur cette photo du Courrier Picard M. Merchez à qui plus tard nous avons consacré un portrait sur video. A l'époque, certaines rues qui avaient plus ou moins disparu du paysage local ont réapparu comme par exemple la rue du Cul de Sac et la rue de l'Abreuvoir. Enfin, cette opération avait coûté à l'époque la somme de 6111 francs. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: Alain Chamfort et André Verchuren à Picquigny
Si notre village aujourd'hui se montre dans l'ensemble, très dynamique, il ne faut pas oublier que dans un passé proche des organisations de grande qualité se sont déroulées à Picquigny. C'est ainsi que le 9 novembre 1974, est venu se produire dans le fossé de la ville, sous chapiteau, un jeune chanteur qui par la suite allait devenir une grande vedette: Alain CHAMFORT. A l'époque, Alain Chamfort est âgé de 25 ans et il est déjà surnommé le prince de la chanson. Dans l'article qui lui est consacré dans le Courrier Picard, il est indiqué que ce jeune chanteur ne veut surtout pas être une étoile filante et il mène sagement sa carrière. Quand il vient se produit à Picquigny, il a déjà chanté à l'Olympia un an auparavant en vedette américaine. Ce gala avait été organisé par le comité des fêtes de Picquigny présidé alors par Jean-Claude Bulant qui va devenir un personnage important de notre localité. Après le gala, une petite polémique s'installe alors dans le village. Certains affirment que le déficit sera pris en charge par la municipalité. Jean-Claude Bulant réagit et déclare que s'il y a déficit, il sera résorbé par le comité des fêtes. En cette fin d'année 1974, Jean-Claude Bulant pense aussi au traité de Picquigny qui a mis fin en 1475 à la Guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre. Ces manifestations auront lieu en août 1975 et il est évident qu'il y aura un coût. Quelques mois après la venue d'Alain Chamfort, c'est au tour du célèbre accordéoniste, sûrement le numéro un en France, André Verchuren de venir pour un gala. Là aussi, le spectacle se déroule dans le Fossé de la Ville et il est organisé par l'Amicale Sportive de Picquigny. Vice-président du club Albert Leriche est le grand artisan de cette superbe soirée bien aidé il est vrai par les Sapeurs Pompiers, des bénévoles et membres de l'ASP.. Le samedi 16 mars 1975, on enregistre un extraordinaire enthousiasme même si les danseurs sont un peu déçus car André Verchuren monte rarement sur scène. On peut considérer que la venue de Verchuren à Picquigny ce 16 mars 1975 reste encore aujourd'hui comme la manifestation ayant attiré le plus de spectateurs payants. En effet, les organisateurs ont vendu ce jour là 1300 places et ils ont dû refuser des entrées. Il faut savoir qu'il y avait tellement de monde qu'il était quasiment impossible de danser. Lionel Herbet

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TITRE: Histoire: Quand Picquigny avait son journal
Il fut une époque où pour informer, le seul média existant était le journal sur papier. Pas de radio et encore moins de télévision. Evidemment, les réseaux sociaux et internet n'étaient pas encore nés. A Picquigny, il y avait un journal dont le titre était très simple: LE JOURNAL DE PICQUIGNY. Noter photo représente la une du journal du 24 juillet 1904. Il était vendu cinq centimes et il en était à sa quatorzième année. Il s'agissait d'un journal satirique et littéraire et son directeur était M.DIOT qui voici encore peu avait de la famille du côté de Breilly. M.DIOT tenait le commerce de journaux sur la place de l'hôtel de ville qui s'appelait alors place du Marché. Il était possible de s'abonner au journal mais le prix était différent selon qu'on résidait sur place à Amiens ou Paris. On suppose que cette différence de prix était la conséquence du trajet et des frais postaux pour acheminer le journal. Ce journal était imprimé à Amiens au 10 rue des Saintes Maries. Cette rue est plus tard devenue rue Alphonse Paillat et ce fut à cet endroit que tour à tour la Progrès de la Somme puis le Courrier Picard étaient imprimés. Dans le numéro du 24 juillet 1904, on peut lire un article rédigé par Jean Picard sur la loi Combes et intitulé "Après les décrets". A cette époque, les feuilletons avaient un énorme succès. Ainsi, le "Crime de Malletain" de Marcel Rosny est évoqué dans ce numéro. Il était aussi question de l'actualité nationale et internationale mais on relevait aussi de la publicité sur le commerce amiénois. Enfin, M.DIOT fut par la suite maire de Picquigny. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: la chapelle Montligeon
"Située juste en face de l'actuelle gendarmerie et à l'extrémité du lotissement la Jatelette, à Picquigny, une petite chapelle passe presque inaperçue et pourtant elle possède son histoire. Elle a été construite au début du siècle dernier grâce à M.Mme Carpentier-Quint qui tenaient un commerce de vins et de spiritueux sur la place de l'hôtel de ville du village. Elle porte le nom de chapelle Montligeon des Ames du Purgatoire". Ce préambule, nous l'avions écrit dans le Courrier Picard du 7 janvier 1974. Et nous avions poursuivi ainsi: Des messes y étaient célébrées et une procession avait lieu le jour des Rogations qui consistaient en des prières publiques faites pendant les trois jours qui précédaient les fêtes de l'Ascension. Ces processions étaient organisées dans le but de s'attirer la clémence du Ciel pour la conservation des biens de la terre, en l'occurrence les récoltes. Longtemps, ces processions ont eu lieu et elles ne devaient finalement prendre fin qu'après la mort de l'Abbé Renard qui a marqué la vie du village avant la guerre. Par la suite, un habitant de Picquigny Maurice Herlein à qui nous rendons hommage, s'est attelé aux travaux de restauration de la toiture et de la chapelle proprement dite et ce, à titre bénévole. Notons qu'à Picquigny mais à l'autre bout du village, existe une autre chapelle moins visible du reste. C'est la . A l'origine, une statue de la Vierge était posée sur un rideau et c'est ensuite que la chapelle fut construite la chapelle du Carmel. L'histoire raconte que des processions étaient également organisées avec la présentation d'instruments anciens de musique. Lionel Herbet
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TITRE: Histoire: le premier magasin Coop s'est ouvert à Picquigny
Aujourd'hui, nous allons consacrer un article concernant le premier magasin COOP de la Somme à Picquigny. En effet, les anciens se souviennent que dans notre département, existait une réelle concurrence entre la COOP et la RUCHE. A Picquigny, les deux enseignes ont eu droit de cité notamment après la guerre. Mais incontestablement, c'est la maison COOP qui la première s'est installée à Picquigny. Si on remonte dans le temps, on constate qu'un magasin COOP est présent sur la place de l'hôtel de ville du village. C'est aux alentours de l'année 1920 que le magasin quitte l'hôtel de ville pour aller là où se trouve aujourd'hui une enseigne pour appareils auditifs. Précédemment, ce magasin était un café. Le magasin COOP était ensuite tenu par un certain M. Baudet et ce de 1921 à 1936. 1936 c'est une année qui est restée dans la mémoire collective. C'est l'année du Front Populaire, l'année où le monde ouvrier croit en des jours meilleurs. En 1936, arrivent les nouveaux gérants de la COOP. Ce sont M. Mme Ildevert Delafosse qui vont réussir la prouesse de rester fidèles à leur poste de 1936 à 1974 année où ce couple sympathique va prendre sa retraite. Ils ne devaient pas aller bien loin puisqu'ils avaient fait construire une maison exactement en face de la COOP. "Nous sommes arrivés le 24 juin 1936 nous ont raconté M.Mme Delafosse lorsque nous leur avons rendu visite. C'était le jour de la Saint Jean. Ensuite, j'ai été prisonnier durant cinq ans et ma femme a tenu seule le magasin que j'ai retrouvé à mon retour de captivité". Jeune, nous allions souvent effectuer les courses et nous avons en mémoire M. Delafosse qui crayon en main, calculait le montant des courses que nous venions d'effectuer. A cette époque, il n'y avait pas de calculette et tout se faisait à la main et de tête. Nous nous souvenons aussi du banc qui se trouvait dans le magasin car le client ne pouvait se servir lui-même et il devait attendre son tour. Un peu comme chez le coiffeur. Au moment de partir en retraite, M.Mme Delafosse furent honorés comme il se doit par la direction de la Coop. Ils le méritaient bien eux qui avaient été fidèles à la Coop. M.Delafosse s'en est allé le premier et sa femme a été ensuite pensionnaire à la Maison de retraite. Nous lui avions consacré une vidéo dans laquelle elle nous racontait ses souvenirs liés bien sûr à la Coop, une enseigne également disparue. Notre photo: M.Mme Delafosse gérants de la Coop à Picquigny de 1936 à 1974. Lionel Herbet
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